Duran | Mashaal a le plaisir de présenter une exposition collective co-commissariée par la directrice Sarah Mashaal et l'artiste Mathew Tom, basé à Brooklyn, NY. Les œuvres de Florence Solis (Canada), Hannah Lim (Angleterre), Gloria Houng (États-Unis), Phuong Nyugen (Canada), Fabian Jean (Canada), Winnie Sidharta (États-Unis), Mathew Tom (États-Unis), Kyung Soon Park (Canada) et Tuan Vu (Canada) seront exposées.

En se concentrant sur les divers liens avec leur ascendance asiatique, chaque artiste rend hommage à la diaspora orientale et à la manière dont leur culture et leurs traditions, qu'elles soient profondément enracinées ou non, pénètrent finalement leur pratique. Dans certaines œuvres, les vagues souvenirs d'enfance des artistes s'infiltrent dans le présent où ils documentent des interprétations ambiguës de souvenirs chargés d'émotion.

 

Dans le travail de Florence Solis, les mythes, le folklore et les superstitions philippins servent de médiation visuelle à ses expériences personnelles, vues sous l'angle de la diaspora. Le travail d'Hannah Lim, dont les recherches et la pratique en sont venues à s'engager dans les connotations coloniales de la relation entre l'Est et l'Ouest, questionne la culture singapourienne et britannique. Ces connotations sont particulièrement évidentes dans des thèmes tels que l'orientalisme et sa relation avec la chinoiserie. Dans son travail, Sidharta se concentre sur les éléments distincts de la poterie chinoise Wan Li (de la dynastie Ming) qui sont devenus un sujet d'appropriation artistique et stylistique alambiqué, marqué par une sombre histoire de colonisation. La série de photographies de Gloria Houng est une exploration performative de la juxtaposition des souvenirs d'enfance de l'attachement ludique au personnage-jouet fictif japonais de Sanrio, Hello Kitty, avec des recherches "adultes" sur les stéréotypes, l'identité et la représentation des femmes asiatiques. Légèrement absurdes et légèrement menaçantes, ces œuvres tentent d'évoquer un espace vide hypothétique entre les rêves et les cauchemars.

Pour sa part, Mathew Tom cherche à incorporer des images qui ont une signification symbolique à la fois pour les cultures orientales et occidentales, invitant les spectateurs à considérer les façons dont les différentes traditions culturelles peuvent être réunies pour créer quelque chose de nouveau et de significatif.